Dans le cadre du Cabaret féministe du 10 mai dernier, qui a scellé la 5e Retraite d’écriture à Salon58 et rassemblé près de 85 personnes au Centre récréatif de Marsoui, les participant·e·s de la Retraite ont pris la parole en solidarité avec le peuple palestinien pour dénoncer le génocide en cours. Cette posture s’inscrit en solidarité avec tous les peuples qui luttent contre les pouvoirs coloniaux, dont les peuples autochtones du Canada, Haïti, le Soudan et le Congo, en adéquation avec les valeurs décoloniales de Mandoline Hybride. 

Des déclarations collectives, des performances et des prises de parole individuelles ont pris vie tout au long du Cabaret. Afin de faire résonner ces discours et ces actions, nous partageons ici des ressources pour mieux s’autoéduquer autour de ces enjeux et, surtout, pour agir.

Pour une deuxième année, Mandoline Hybride a choisi de consacrer 1$ de chaque billet vendu lors du Cabaret en soutien aux communautés locales palestiniennes, ce montant étant additionné aux fonds amassés auprès des publics présents pour un total de 165$. 

Nous choisissons de privilégier l’achat de cartes eSim comme manière concrète de soutenir le peuple palestinien. Ces cartes permettent aux personnes de communiquer entre elles et avec l’extérieur de la Palestine, malgré la destruction des infrastructures de communication et les coupures fréquentes.

Nous partageons ici un court extrait d’une prise de parole de samedi dernier. Il s’agit d’une citation du pasteur allemand Martin Niemöller, réécrite et adaptée par les soins des participant⸱e⸱s de la Retraite :

Quand ils sont venus chercher les Palestiniennes,

je n’ai rien dit, je n’étais pas palestinienne.

Quand ils sont venus chercher les migrantes,

je n’ai rien dit, je n’étais pas migrante.

Quand ils sont venus chercher les universitaires,

je n’ai rien dit, je n’étais pas universitaire.

Quand ils sont venus chercher les femmes trans,

je n’ai rien dit, je n’étais pas trans.

Puis, ils sont venus me chercher.

Et il ne restait personne pour protester.

Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre.